Quel plaisir !! Quelle chance d’avoir dans ce nouveau portrait, Anne-Solange du célèbre blog « Cachemire et Soie »!

Comme quoi « tout est possible » et il suffit de demander.

Pourquoi j’ai choisi Anne-Solange? C’est très simple. Je me délecte de ses mots, de ses phrases et de ses récits remplis d’amour et de tendresse.

Sur son blog mais aussi sur son Instagram où elle allie photos et textes.

Souvenez-vous quand je vous parlais lors de mon article sur le thème de Instagram, de l’importance de lire les textes sous les photos…

Et c’est quand j’ai lu le « A propos » de Anne-Solange sur son blog que je me suis dit: Oh! Mais Anne-Solange est faîte pour mes portraits du « Tout est possible ».

 « Il y a un peu plus de dix ans, le 9 février 2006 précisément, j’appuyais sur un bouton sur lequel il était écrit « valider » et qui allait changer ma vie. Je m’ennuyais dans un travail qui n’avait aucun sens à mes yeux, tout en rêvant d’écrire des romans persuadée, que ce n’était qu’un rêve inaccessible.

Un an et demie plus tard paraissait mon premier roman, « la double  vie de Pénélope B ». aux éditions First. Depuis, bien d’autres livres ont suivi. Bien d’autres aventures. Une passion dévorante pour la photo (que j’adore partager avec vous!). D’innombrables billets sur à peu près tous les sujets. Des rencontres incroyables et la vie. La vie avec tout ce qu’elle nous donne et nous prend, tous les défis auxquels elle nous confronte et toutes les merveilles qu’elle dépose à nos pieds.

Une chose demeure : cette intime conviction que les rêves que vous formez au plus profond de votre coeur sont là tout près de vous, que la vie porte en elle cette magie qui n’attend de nous qu’une chose en retour : que nous soyons prêts à la recevoir. »  Anne – Solange de « Cachemire et Soie »

Ma maman a été maman à temps plein pendant longtemps. Ensuite, elle a été commerciale pendant plusieurs années. Mon papa, lui, a longtemps été architecte. Puis il s’est installé au Canada où il aurait dû, pour continuer d’exercer, repasser l’intégralité de ses diplômes. Il a donc changé son fusil d’épaule et est devenu maquettiste. Métier qu’il exerce encore aujourd’hui au sein de l’entreprise qu’il a créée.

Je rêvais d’écrire. C’est ce que j’ai toujours voulu faire de ma vie, aussi loin que je me souvienne. Et par chance, c’est aussi ce à quoi j’occupe une large partie de mon temps.

Ah, c’est difficile : je ne crois pas vraiment à la notion de « défaut/qualité ». Par contre, je peux te dire comment je me perçois : comme une personne imaginative, gentille et travailleuse, mais aussi dispersée et inconstante. Mais je suppose qu’un autre jour, je répondrais autre chose.

J’ai une formation de lettres et un diplôme en communication. Je ne crois pas que ces études-là m’aient aidée le moins du monde dans ma vie professionnelle. Par contre, le fait d’avoir fait des études, avoir pu consacrer plusieurs années de ma vie à étudier oui, ça c’était important.

Cette année, je me suis fixé comme objectif de ne pas me surcharger. Pour plein de raisons, dont des raisons médicales. Ces derniers mois ont donc été plus calmes que d’habitude : je viens de terminer la troisième session de mon atelier photo (l’atelier « Insta-Gratitude » qui a pour but de vous permettre d’apprendre à faire de vraies belles photos avec votre téléphone portable) et je commence à préparer les prochaines formations et projets que je souhaite développer. Parallèlement à cela, je possède une autre entreprise, Un Beau Jour (unbeaujour.fr) que j’ai créé avec une amie il y a six ans et à laquelle je consacre la moitié de mon temps de travail.

La surprise. Tout est toujours à apprendre. Et la liberté de mouvement que cela me procure. Je suis infiniment reconnaissante, cette année, de pouvoir vivre un peu plus à mon rythme, par exemple. Même si chaque année est différente et comporte son lot de défi.

C’est difficile à dire : chaque mois est différent. J’ai pris l’habitude il y a des années de me verser une somme unique tous les mois pour limiter cette impression de fluctuation et gérer mes rentrées d’argent de manière rationnelle. Comme ce salaire est assez modeste, cela a aussi eu le mérite de me rendre économe. Je ne fais pas de grosses dépenses, mais je m’offre trois luxes : faire appel aux chauffeurs privés régulièrement plutôt que prendre le RER ; me commander à manger de bonnes choses chez Frichti quand je manque de temps ou que j’ai une grosse flemme. Et mes cours de piano.

Je joue du piano. C’est mon loisir principal. Mais je dois dire que ma vie professionnelle fait que j’ai souvent le même plaisir à « travailler » qu’à me divertir. La frontière n’est pas toujours très claire. Je ne voyage pas beaucoup en revanche : mon mari et moi-même sommes très « famille » or nos familles à l’un comme à l’autre vivent assez loin. Aussi choisissons-nous de passer le plus clair de nos vacances avec les uns et les autres.

Je me lève vers 7h et je prends mon temps pour petit déjeuner. Ensuite, il n’y a rien de typique le matin : c’est en fonction de mes projets. L’après-midi est plus organisée car je travaille pour ma société, qui emploie quatre personnes. Nous avons donc nos rendez-vous réguliers, nos réunions… tout cela rythme les journées 🙂

Généralement, je joue du piano. Mais j’aime tant de choses ! À commencer par ne rien faire, en fait. Je suis aussi une lectrice passionnée. Je consacre environ une heure par jour à la lecture. J’essaie, en tout cas.

J’ai découvert il y a quelques mois les livres d’Elisabeth von Arnim dont la langue et les sujets de prédilection sont une sorte de mélange parfait de tout ce que j’aime : nature, contemplation, observation des moeurs de son temps, humour, poésie. C’est une rencontre très marquante pour moi car d’une certaine manière, je « me reconnais » à travers ses écrits. J’ai le sentiment que nous aurions eu plein de choses à partager, cette femme et moi.

Ce qui crée le rayonnement intérieur. Quand on sent que ce qui se passe à l’extérieur éclaire quelque chose en nous. La beauté n’existe que dans nos yeux.

Je me vois installée dans une vaste maison baignée de lumière au coeur d’un beau verger. Je conduis nos enfants à l’école à pied ou à vélo et nous sommes enfin proches de notre famille, mon mari et moi. Nous pouvons prendre soin les uns des autres. Nous secourons toute sorte d’animaux et Malo, notre chat, est un vieux chat heureux. Moi, je ne sais pas précisément comment je gagne ma vie, mais je la gagne bien. Et surtout, il y a de la créativité et de la joie à faire ce que je fais.

Et par dessus tout cela : j’ai le sentiment que ça a du sens. Notre vie est sereine et pleine, pleine, pleine d’amour. 🙂

Merci Anne-Solange d’avoir pris le temps de me répondre et de donner par cet entretien des clés pour réussir sa vie à travers sa passion. Tout est possible!