Céline. Quel doux prénom.
Selon son origine latine ou grecque, il veut dire « ciel » ou « lune ».
Sainte Céline fit preuve d’une grande charité toute sa vie.
Quand vous aurez lu le portrait de notre Céline du jour et compris aussi qui elle est à travers son compte Instagram , vous y verrez une ressemblance.
J’ai découvert Céline sur Instagram et cela ne vous étonnera pas. Vous savez combien j’aime ce réseau social et les fabuleuses personnes que j’y rencontre.
En discutant avec Céline, nous nous sommes rendues compte combien nous avions de points communs. Sur notre personnalité, notre caractère, notre cerveau droit et notre ultras-sensibilité au monde qui parfois prend trop de place et nos rêves sur cette Terre.
Il était donc évident que je lui demande son parcours de vie. Et celui-ci rentrait parfaitement dans le cadre du « Tout est Possible » du blog.
Je suis enchantée de cette rencontre.
Je vous laisse la découvrir par vous-même.
Bonne lecture.
À quoi rêvais tu ado. Avais-tu déjà une idée de ce que tu voulais faire dans la vie.
Je rêvais à beaucoup de choses. D’ailleurs, j’ai toujours été une très grande rêveuse. À mes dépends parfois, et pour mon plus grand bonheur souvent !
Concernant mon avenir professionnel, j’étais en revanche assez pragmatique. Je dois avouer que personne ne m’a jamais conseillé sur mon avenir et mon orientation professionnelle (Internet n’était pas encore assez développé pour nous aiguiller non plus).
Concernant mon avenir professionnel, j’étais en revanche assez pragmatique. Je dois avouer que personne ne m’a jamais conseillé sur mon avenir et mon orientation professionnelle (Internet n’était pas encore assez développé pour nous aiguiller non plus).
Quand j’étais au collège ou au lycée, je m’imaginais devenir professeure. De littérature, d’anglais ou de philosophie. J’avais beaucoup d’admiration pour ces adultes qui nous enseignaient leur savoir, et les Lettres m’attiraient particulièrement.
Le métier de tes parents est-il en relation avec ton domaine et ta passion.
Mes parents ont une situation professionnelle totalement à l’opposé de la mienne, c’est drôle. Ils sont tous les deux fonctionnaires aujourd’hui.
Ils ne l’ont pas toujours été : lorsque j’étais enfant, mon père était chef d’équipe dans une franchise de vente de livres et médias divers (de ce que j’ai pu comprendre, il avait un salaire assez honorable mais ce fut de courte durée). La boîte a rencontré des soucis, il a perdu cet emploi alors que j’étais jeune adolescente et a connu une très longue période de chômage et d’enchaînement de petits boulots.
Ma mère ne travaillait pas lorsque j’étais petite. Elle s’est occupée de ma soeur et moi pendant plusieurs années.
Elle aussi a ensuite enchaîné les petits boulots et postes d’assistante (alors qu’elle possède une licence de psychologie) une fois que nous sommes devenues plus grandes.
Rétrospectivement, je pense qu’ils auraient adoré entreprendre (je me souviens de conversations où ma mère exposait toutes sortes d’idées géniales). Mais ils appartiennent peut-être à une génération où l’accès à l’information était plus compliqué, et croire en ses rêves encore plus. Je ne sais pas.
En tout cas, ce que je sais et pour avoir testé la fonction publique (pour ma mère c’était le graal, elle m’a toujours encouragé à passer les concours afin d’intégrer un organisme publique !), c’est que nous sommes foncièrement différents dans notre rapport au travail.
Et peut-être dans notre rapport à la vie en général.
Comment définirais-tu ta personnalité.
En un mot : complexe ! Moi-même je m’apprivoise d’année en année. Il n’est pas simple de bien se connaître, c’est un long chemin et un apprentissage permanent. S’apprendre fait du bien, parce qu’on se découvre souvent des semblables alors qu’on se pensait si seule et différente.
Aujourd’hui je pense avoir décrypté pas mal de facettes de ma personnalité, grâce aux rencontres, aux lectures, à des moments-clefs.
Si je devais me décrire en quelques mots, cela pourrait donner ce qui suit :
je suis une personne qui apprécie les gens mais qui a pourtant des traits d’introvertie (besoin de plages de calme pour recharger mes batteries), j’aime le perfectionnisme mais parfois je m’emploie aussi à m’asseoir dessus pour avancer plus vite, je fais preuve d’une grande empathie, j’ai quelques jolies névroses comme beaucoup d’entre-nous (mais c’est aussi ce qui fait que je suis moi) !
J’ai besoin de l’action pour avancer, mais je peux passer beaucoup de mon temps dans des phases de contemplation ou d’analyses…
Enfin, je suis une vraie hypersensible prompt à l’éparpillement et au désordre, mais ce trait de personnalité est aussi mon principal atout dans ce monde. Je ne supporte pas les injustices et me surprend parfois à aller au-delà de ma zone de confort pour les résoudre.
Quel est le parcours ou la formation dont tu as eu besoin pour exercer ton métier actuel.
J’ai découvert le community management alors que je travaillais au service communication de KEDGE Business School. Et étant tout juste diplômée de mon BTS (j’avais dû délaisser la fac de lettres anglaises pour l’alternance car j’avais pris mon indépendance de manière un peu brutale, et il me fallait travailler à plein temps).
Le travail de l’une de mes collègues consistait effectivement à animer les réseaux sociaux de l’école. Je l’enviais beaucoup d’être payée à faire un travail que j’aurais voulu réaliser gratuitement ! Elle ne le sait pas, mais j’ai pas mal appris de cette jeune femme (et de tout ce service d’ailleurs, une vraie mini-entreprise au sein de l’école).
Deux ans plus tard, lorsque mon expérience au sein de ce service a pris fin, j’étais enceinte de presque 3 mois… donc inemployable.
Pour ne pas rester inactive, j’ai ouvert un blog de maman (j’avais toujours un blog ou deux depuis mes 15 ans). Une communauté s’est construite autour de ce blog, sans que je ne la travaille réellement.
Là, j’ai découvert Twitter…, les journalistes, les professionnels de la communication et du digital. Des milliers d’articles à lire au sujet de la communication, du webmarketing, du community management…
En parallèle de mon apprentissage de maman, j’ai tout dévoré de ces pages.
On est rapidement venu à moi pour me proposer des missions.
Ma fille avait quelques mois, et je me suis lancée en tant qu’indépendante!
Des associations, une agence webmarketing, une start-up, des PDG, beaucoup d’expériences variées et enrichissantes.
Donc je dirais que ce qui m’a formé, c’est le terrain, l’expérience, la pratique, les articles, ma curiosité et les discussions avec mes pairs.
J’ai néanmoins souhaité compléter mon parcours par un Bachelor enMarketing et Communication (foutu syndrome de l’imposteur, ha ha!) alors que j’étais enceinte de mon second bébé, en 2017.
Dis-nous ce que tu fais en ce moment. Où travailles-tu et pour qui travailles-tu.
Je suis community manager freelance pour plusieurs clients (PME, start-up, marque, artistes, auteurs et personnalités).
En parallèle, je suis en train de monter un projet engagé. Je suis donc amenée à rencontrer beaucoup de monde, pour me nourrir des idées des uns et des autres.
Généralement, je travaille soit de chez moi, soit à Bordeaux (chez mon client principal et avec qui je partage un projet), ou bien dans des cafés que j’affectionne particulièrement.
Qu’est ce que tu préfères dans ton job.
La diversité ! Je ne supporte pas la routine, c’est pour moi une source d’ennui insupportable (presque d’angoisse, ha ha). C’est aussi pour cela que j’ai eu beaucoup d’expériences professionnelles différentes à mon âge : il me faut souvent de nouveaux projets, de nouveaux challenges.
Mes clients sont tellement différents, j’adore cela. Les défis à relever ne se ressemblent jamais.
Mon métier évolue rapidement, il faut aussi que je me forme chaque semaine… et c’est vraiment quelque chose qui fait partie de ma philosophie de vie : apprendre constamment, se former pour toujours.
Mon métier évolue rapidement, il faut aussi que je me forme chaque semaine… et c’est vraiment quelque chose qui fait partie de ma philosophie de vie : apprendre constamment, se former pour toujours.
Où trouves -tu tes idées. Comment t’inspires-tu.
Je me nourris beaucoup des autres, qu’il s’agisse de livres, de podcasts, de discussions imprévues, de rencontres, d’articles, de films, de publications…
L’important est de ne pas avoir d’idées préconçues et de s’ouvrir aux autres (je crois).
Combien d’argent te fais-tu et comment aimes-tu le dépenser.
Eh bien je n’avais pas prévu que ma petite entreprise fonctionne aussi bien, aussi rapidement, et je vais devoir penser à pousser les murs.
Plus sérieusement, je gagne assez pour bien vivre de mon métier.
J’en suis vraiment heureuse, car il y a un an, certains m’auraient dit que me lancer à nouveau en freelance était une folie (surtout avec deux enfants en bas-âge). J’ai beaucoup travaillé pour arriver à cela.
Quelles sont tes principales passions. Voyages-tu beaucoup.
J’aime beaucoup de choses, mais en résumé : la lecture, l’écriture, l’art sous toutes ses formes, les animaux, les gens bienveillants, et rire.
Mes parents n’avaient pas les moyens de voyager, donc mes voyages se résument à quelques escapades en Europe depuis que je suis adulte.
Lorsque le petit dernier sera un peu plus âgé, je compte bien emmener mes enfants dans de nombreux pays. Les voyages sont une richesse infinie.
En quelques mots, une journée type quand tu bosses. Une anecdote hors du commun.
Il n’y a pas de journée type, et c’est justement ce que j’aime !
Mes semaines sont faites de rendez-vous professionnels, de veille, de création, de visioconférences, d’écriture, de formation (dans les deux sens), d’inspiration, d’analyse et beaucoup de réseaux sociaux et de blogs.
C’est vraiment très varié, même s’il y a des récurrences de temps en temps (rythmées par la comptabilité ou bien par les demandes de mes clients).
Quelle est ta principale détente quand tu as un moment de libre.
La lecture.
Elle m’apaise.
As-tu lu un livre qui t’a chamboulé ces temps ci.
Oui, d’ailleurs nous en avons parlé toutes les deux.
« Je pense trop : comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin.
Je ne ferai pas de commentaire à son sujet car je suis toujours perplexe face à cette lecture. J’explorerai cela en temps voulu, si nécessaire.
Pour toi quelle est la conception du beau.
Depuis toujours, j’ai eu l’impression que ma conception du beau était en décalage avec celle qu’en avait la majorité des gens.
Pourtant, la définition que j’en donne me semble assez cohérente avec les mots qu’utiliserait n’importe qui pour en parler.
Le beau, à mon sens, c’est la générosité, l’inconditionnel combiné à l’authenticité.
Une sorte d’amour, en définitive.
Comment te vois-tu dans 10 ans.
Entourée, je l’espère, de personnes merveilleuses, et portant des projets aux valeurs fortes (écologie, éthique, bienveillance).
J’y travaille dès aujourd’hui en tout cas.
Merci à Céline pour cet entretien-portrait.
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