Je suis une femme de 47 ans qui n’aura pas d’enfants.
C’est mon chemin de vie et un choix. Je ne serai jamais une maman. Et je n’en souffre pas.
Cela ne fera pas partie de ma vie et ce n’est pas grave. Je n’en souffre pas.
Ce qui me dérange sont les personnes qui se permettent de me dire qu’à mon âge je peux encore, comme si j’étais malade et que ma vie était amoindrie par le fait de ne pas avoir enfanté.
Je me demande si dans 5 ans j’entendrais encore cette phrase.
En revanche, je m’intéresse beaucoup à l’éducation des enfants.
Petite, j’ai été élevée d’une manière où le mot « positivité » ou « tout est possible » n’ont jamais existé. Et toute ma vie, j’aurai souffert d’un manque d’estime de moi qui aura atteint toutes les sphères de ma vie: professionnelle, amoureuse, amicale. Un cauchemar quotidien que ce manque d’estime de moi.
Heureusement , je m’intéresse à mon évolution et mon bien-être et j’ai beaucoup travaillé sur cette estime de soi au point de pouvoir transmettre maintenant mes leçons de vie.
Quand j’ai rencontré Sophie il y a quelques années, j’ai commencé à réfléchir et à m’intéresser à l’importance d’une éducation positive dès l’enfance.
Sophie était la directrice du groupe pour lequel je travaillais à Courchevel. J’ai été bluffée dès le début de notre collaboration par son professionnalisme, son écoute et sa disponibilité dans son travail. Je n’ai pas rencontré beaucoup de vrais professionnels mais Sophie a fait partie des quelques personnes dont je garde un souvenir respectueux.
Quand ses enfants étaient au coeur de l’hôtel, je les regardais tous les 3 du coin de l’oeil et j’ai de suite compris que même dans le domaine de maman, elle « assurait grave »!
C’est pourquoi, il existe parmi ces portraits du « tout est possible » dans ce blog, une partie « maman ».
Que vous soyez vous mêmes maman, encore jeunes pour en avoir ou tata comme moi, vous aurez je suis sûre plaisir à lire ces magnifiques portraits.
Fanny expatriée aux Etats-Unis avec 3 enfants en bas âge, a été la seconde et vous pouvez trouver son portrait en cliquant tout simplement ici.
Sophie a donc été la première en octobre 2017 à m’accorder un portrait Famille, et je la remercie d’avoir voulu participer à cette interview mais surtout de m’avoir donnée tant d’émotion à lire ces lignes.
A vous maintenant de prendre plaisir à cette lecture en cliquant tout d’abord ici sur le portrait de 2017 AVANT de lire la suite. Un peu de suspens, c’est plus croustillant.
2020 et que sont-ils devenus?
Mathilde,
13 ans, est en 3ème. Année du Brevet des Collèges. Et en Ski étude. Cela marche toujours bien. Elle grandit beaucoup.
L’année prochaine sera une année de choix pour elle. Soit ses résultats en ski sont bons et elle est sélectionnée en Pole Espoir ski. Soit elle intègrera un lycée « traditionnel ».
Elle avance avec cette passion mais ne sait pas encore si elle en fera un métier. Pour le moment elle veut juste savoir jusqu’où elle est capable d’aller.
Elle veut partir comme son frère un an aux USA. Mais ce sera très probablement en post Bac car elle a un an d’avance. Pas comme Julien qui était parti après sa seconde.
Puis pour la suite, Mathilde est plutôt attirée vers le médical. Médecin de montagne. Surtout pas de grandes villes. Elle est heureuse dans ses montagnes surtout si elle peut continuer de skier en parallèle.
Elle n’a pas perdu sa joie de vivre et son peps. Loin de là. Elle a une vrai personnalité. Mathilde est très entourée par ses copines (il y a souvent du monde à la maison) et elle aime qu’on fasse des choses entre « filles » … en ce moment c’est films de Noel sous le plaid avec chocolat chaud et maman ! Cette légèreté désespère les garçons et nous fait beaucoup rire.
Julien,
19 ans bientôt 20 ans, a eu son BAC Scientifique et il est rentré dans une école d’aviation pour devenir pilote. C’est sa passion. Il savait ce qu’il voulait faire depuis tout petit et il a suivi le chemin.
La première année s’est déroulée, en partie, en Floride. Après le Colorado, un retour aux USA pour lui pour son plus grand bonheur. Il aime l’état d’esprit.
Il est maintenant en 2ème année dans le sud de la France.
Formation soutenue en quantité de travail mais passionnante. Il est ravi. Il baigne dans un monde qui a toujours été le sien. Julien parle avion, vit avion, respire avion et dort avion.
C’est un jeune homme très agréable, proche de la famille en général. Très affectueux. Il est très apprécié de tous. Nous avons souvent des compliments sur lui.
Il ne vivra probablement pas en France. Les globes trotteurs que nous sommes ont appris à nos enfants que la vision qu’il fallait avoir c’était celle du monde … et Julien l’a bien intégré ! Pour le moment il a envi de découvrir le Canada / Québec. Un mélange pour lui entre l’état d’esprit Américain tout en gardant une base francophile.
Pour ma part, c’est ma dernière saison.
Après 17 ans le livre de TUI va se refermer. Un nouveau livre va s’ouvrir. Lequel ? Je ne sais pas encore. Il est trop tôt pour le savoir. Après autant d’années de travail et d’investissement personnel je vais à 46 ans l’année prochaine prendre le temps de réfléchir à la suite. Je suis heureuse de ce changement. J’étais arrivée au bout du livre que j’avais ouvert. La suite au prochain épisode. Je vous raconterai.
Voilà voilà pour les nouvelles de cette famille unie et aimante.
Je voulais ajouter en tant que maîtresse de cérémonie de ces portraits que la vie est remplie de surprises certes mais que donner cet état d’esprit à ses enfants dès le plus jeune âge les aide non seulement à croire en leurs rêves mais à être eux-mêmes. A suivre le chemin plus facilement.
Et vous voyez que cette année 2020 est une année de renouveau. Un nouveau chapitre pour beaucoup d’entre nous. Il faut apprendre à laisser partir ce qui ne nous sert plus pour cette nouvelle étape même si c’est parfois difficile. MAIS je ne veux pas que tu t’empêches de prendre une nouvelle route à cause de la peur. Elle sera là de toutes les façons. Elle sera sur le siège passager mais n’oublie pas que c’est TOI qui conduis.
Retrouvez moi sur Instagram pour des chroniques quotidiennes sur la positivité, l’optimisme, l’hypersensibilité et tout simplement ma vie qui est loin d’être un long fleuve tranquille. Mais quand on apprend à danser sous la pluie, tout va bien…